Sur la recherche en idéométrie

Octobre 2022

A         Réflexion

Ce qui est appelé « mise en abyme » est l’image en réduction dans la même image; c’est aussi le film en plus petit reproduit dans le même film.

Cet article porte sur la recherche en idéométrie en tant que se représentant elle-même dans ce qu’elle théorise. Il s’agit d’une mise en abyme théorique de la théorie en elle-même. Ainsi l’idéométrie nous fera découvrir la représentation de l’humanité dans un enfant encore très jeune, qui comporte à son tour une représentation de lui-même dans ses gènes.

La communication interne

Un processus de <communication interne>, c’est par exemple l’enfant qui s’adresse à lui-même en émettant des sons plus ou moins variés. L’un ou l’autre des niveaux de la <production de mots> peut être interprété dans le cas où le processus est interne, auto-cérébral pour l’enfant qui n’articule pas, auto-référentiel pour les chercheurs qui produisent, individuellement ou en groupe, mais ne publient pas. Cela relève alors de la <réflexion> plutôt que de l’<échange>. Définir et expliquer les étapes de ce <processus interne> devient une étape importante vers la découverte du mécanisme qui rend possible la capacité extraordinaire du bébé de parler correctement, même s’il n’a aucun exemple suffisant à suivre.

Le chercheur en idéométrie

Étudier le cas du chercheur en idéométrie sera pertinent et utile. Certains de ses réseaux cérébraux correspondent en réduction aux réseaux référentiels concernant les champs de recherche.

Un exemple de grand réseau en correspondance à un réseau en format réduit dans le cerveau du chercheur, pourrait être celui d’une banque de réseaux d’échanges. Ce type d’instrument évolutif s’est imposé au plan mondial en fournissant des normes de transcription et de codage, des programmes informatiques qui permettent l’analyse automatique des données, assurant ainsi la comparabilité des productions des tout jeunes enfants, au développement normal ou plus ou moins atypique.

En quoi consiste le génie, au sens scientifique, de l’enfant?  La plupart des enfants commencent déjà à maîtriser des éléments importants de leur langue maternelle aux environs de 12 mois, en même temps qu’ils font des progrès dans d’autres domaines du développement cognitif et social. Ce sont en particulier ceux qui semblent jouer un rôle important dans l’émergence du langage lui-même. Il en résulte ce que l’on appelle un prodigieux développement de l’enfant de 12 mois. C’est l’une des raisons qui font considérer l’enfant de cet âge comme un important champ de recherche à lui seul. Comment de tels progrès peuvent-ils être réalisés normalement, dans un délai si bref, chez tous les enfants, dans toutes les cultures ?

Enfant de 12 mois environ	Humanité actuelle
Les réseaux de neurones (ou cérébralités dans le court terme CT) de l’enfant en train d’acquérir le langage.	Les réseaux de chercheurs actuels (ou référentialités sur le long terme LT) incluant en particulier ceux des chercheurs en idéométrie.

Idéotableau sur les <cérébralités de l’acquisition du langage>

D’importantes informations sur la compétence langagière de l’enfant proviennent donc de l’étude de sa compréhension précoce. On ignore encore par quels cheminements l’enfant produit un mot ou une phrase. Or le paradigme idéométrique pourra faire littéralement entrer les chercheurs dans les processus mis en jeu au moment même où cela se produit.

La correspondance idéométrique se situe entre les cérébralités de l’enfant, plus précisément entre ses langagicités, et les référentialités des chercheurs, plus précisément leurs idéométricités.

Le cas des chercheurs en idéométrie éclaire la question de l’acquisition du langage. Par exemple, ils tendent à s’alimenter aux ouvrages de références vulgarisants les plus utilisés dans Internet. Plusieurs sources existent dans le web qui vulgarisent, décrivent et expliquent le développement de l’enfant, de son développement prénatal jusqu’à l’âge adulte. Ainsi les idéomètres, ce sont un peu tout le monde. Aucun génie particulier ne leur facilite les choses. La curiosité et une certaine autodiscipline les feront étudier ces sources tout au long de leur vie de recherche.

Les méthodes de recherche encore les plus habituelles telles que celles de l’imagerie cérébrale, à l’époque présente, ne peuvent prétendre faire savoir si l’enfant est conscient de commencer à parler. Or l’idéométrie consiste justement à établir une correspondance aussi précise que l’on veut entre la conscience de l’enfant et la recherche scientifique globale à un certain moment. L’idéométrie se distingue également parce qu’elle n’est pas invasive, et qu’elle incite au contraire à construire.

Un exemple de réseau voué à l’étude de l’enfant de 8 à 36 mois est celui qui gère et conserve des données sur le plan mondial. On sera ainsi en mesure de comparer les réseaux cérébraux de l’enfant aux réseaux de chercheurs qui leur correspondent au sein du Gea.

Les idéométricités aideront à comprendre les idées qui concernent le développement des réseaux de chercheurs liés à l’idéométrie au sein de l’humanité actuelle. Elles ont d’abord pour but d’aider à comprendre les idées sur les mécanismes de l’acquisition du langage, y compris celles qui en montrent la foncière difficulté.

Remarque : Le cas des chercheurs en idéométrie, c’est-à-dire l’itinéraire de leurs recherches sur les idées scientifiques, représentera une petite partie de la caractéristique générale reconnaissable de l’<idéométricité> en tant qu’incluant leurs textes publiés.

La nouveauté normale et relative de l’idéométrie

La nouveauté de l’idéométrie, c’est la nouveauté par ailleurs si normale de se découvrir soi-même en mots chez l’enfant. Par correspondance, ce sera la surprise totale, mais normale de la découverte de l’idéométrie pour la recherche scientifique.

Lorsqu’un mot est entendu, il faut pouvoir lui assigner un sens, ce qui est particulièrement délicat, car le lien entre son et sens est arbitraire. Rien dans la forme sonore « chien » ne permet de déduire qu’il s’agit de l’animal auquel on pense. Par correspondance, on trouve que, pour les déités, les mathématiques sous-jacentes aux <phonèmes> sont <arbitraires>. L’enfant est en effet peu conscient de ses nouvelles capacités de comprendre le monde autour de lui. Il commence à s’en rendre compte après l’étape de la compréhension.

La découverte de l’idéométrie

Remarque : J’ai pour mon compte découvert ce qu’est l’idéométrie à partir de la différence de nature entre le code génétique (nucléotides) et les langues humaines (phonèmes). Les prolongements de cette correspondance en séquence permettent d’établir le tableau suivant.

Code génétique	Langues humaines	Idéométrie
Nucléotides	Phonèmes	Idées scientiques
Exemples : bases nucléiques, adénosine, cytosine…	Exemples : voyelles, consonnes, …; /a/, /ə/… ; /p/, /m/, …)	Exemples : idées d’<atome>, de <vertébré>, du <problème de la masse manquante>, …

Idéoséquence : Trois sortes d’unités distinctives

Le cas de l’enfant révèle que l’humanité est présentement (LT) en train de se trouver elle-même capable de parler à son propre niveau. Or elle le fait à la condition de comprendre que le <sens> est arbitrairement lié à l’idée scientifique, lequel est beaucoup plus conventionnel qu’on ne le croit encore assez normalement. C’est vrai même en ce qui concerne la façon de comprendre les idées mathématiques et, plus généralement, scientifiques, dont la nouveauté normale peut dérouter d’abord l’<enfant>.

L’humanité sera devenue <consciente> de parler à partir des inspirations des premiers chercheurs en idéométrie, dont le nombre actuel est encore inconnu. Ce moment (au sens historique LT) correspond donc au début de la compréhension des mots par l’enfant, avec toutefois la même difficulté de savoir si l’enfant est conscient de parler, ce qui correspond à : comment est-il devenu scientifique de comprendre qu’il s’agissait de la science d’un langage d’ordre supérieur en complexité?

Enfant de 12 mois environ	Humanité actuelle
Mouvement des yeux pour ainsi localiser ce qui l’intéresse.	Recherches dans les structures algébriques pour mathématiser ce qui intéresse la science.
Compréhension des mots (CT).	Compréhension scientifique des idéoséquences en tant que <mots> (LT).

Idéotableau sur la <compréhension des mots>

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Rappel sur la temporalité : Les expressions mT, CT et LT signifient respectivement très court terme (par exemple, les influx neuronaux, en fractions de secondes), court terme (temps ordinaire des actions individuelles, en seconde et minutes jusqu’aux années) et long terme (temps de l’histoire, en décennies, en siècles ou millénaires). Elles représentent les éléments d’une séquence idéométrique : mT =>> CT =>> LT

Le neurone dans son activité cérébrale	La personne dans son activité quotidienne	L’humanité dans le cours de l’histoire
Très court terme mT	Court terme CT	Long terme LT
Exemples numériques : en courtes ou longues fractions de secondes	Exemples numériques : en secondes, minutes ou années	Exemples numériques : en décennies, siècles ou millénaires
Exemple concret : Choix d’un mot dans une conversation à un certain moment mT	Exemple concret : Maintenant, aujourd’hui CT	Exemple concret : À l’époque actuelle LT

Idéotableau sur les <temporalités>

La recherche se comprend ainsi comme gestes dans le court terme (CT), mais comme potentiels d’action neuronaux dans le très court terme (mT), et vise l’inscription dans l’histoire, dans le long terme (LT).

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La recherche n’a pas permis encore de fixer un <âge> précis pour l’humanité. D’après les données ci-dessus, elle n’aurait que <huit mois> alors que, dans les travaux récents, elle avait <12 mois>. Des travaux de recherche antérieurs lui prêtaient plutôt <18 mois>. On dirait qu’il y a une tendance à diminuer cet âge au fur et à mesure que les recherches sur l’enfant avancent, ce qui indiquerait peut-être une plus grande importance de l’environnement préadapté au développement normal de l’enfant, celui-ci toujours plus jeune qu’il ne le paraît à un moment donné, pourvu qu’on l’aide en ce sens.

Il résulte que le développement de l’enfant de 12 mois constitue un important champ de recherche. La recherche actuelle est donc en tant qu’objet d’étude pertinente pour mieux comprendre l’acquisition du langage par l’enfant et commencer à éclairer ce qui se fait en tant que recherche scientifique fonctionnant avec l’idéométrie en tant que nouvelle méthode pour la recherche.

De même, la recherche idéométrique deviendra elle-même un important champ de recherche. Il en résultera ce qui sera peut-être appelé un prodigieux développement de la recherche scientifique.

On a observé un décalage de plusieurs mois entre la compréhension, plus précoce, et la production de mots, mais la porte reste donc peut-être ouverte au cas où l’enfant serait aidé convenablement à produire ses mots comme il le peut, même s’ils sont à peine reconnaissables.

Par correspondance, un <phénomène> idéométrique du cas des chercheurs représentera une forme de compréhension supérieure encore sans <production très visible> au niveau des publications scientifiques, mais avec des délais qui pourraient être réduits, étant donné la situation objective de bienveillance.

B         La bienveillance

L’accessibilité

Le parentais ou langage des parents (infant-directed speech), décrit la manière de parler d’une personne qui s’adresse à un bébé. La personne qui interagit avec un très jeune enfant utilise spontanément un vocabulaire simplifié, un rythme de parole plus lent, des répétitions fréquentes et une voix chantante plus aiguë.

L’accessibilité peut se comprendre comme ce qui facilite l’accès à une compréhension plus profonde. Le cas des chercheurs en idéométrie démontre bien le caractère accessible des idéomathématiques, non dans leurs plus fins détails, mais dans leur sens, leur recherche et leur histoire. Il en va de même aussi bien en ce qui concerne l’idéométrie que les mathématiques en leur sens habituel. De même, l’enfant n’a pas besoin de connaître le fonctionnement de ses organes sensoriels ou de ceux du langage, mais plutôt d’apprendre leur sens et leur importance pour son propre développement.

En pratique, même si on ne connaissait d’abord des sciences que la psychologie de l’enfant, on pourrait avoir un accès relativement facile aux théories de base en physique, en biologie et en sciences humaines. Il ne sera plus nécessaire d’être un expert pour comprendre ce que peut être substantiellement le réel dans sa complexité.

Le cas des chercheurs actuels représente en somme ce qui sera accessible à tous ou du moins bien plus de personnes que maintenant (LT). Les chercheurs à venir auront pratiquement tous la possibilité effective de se faire chercheurs en idéométrie.

L’accès à la conscience de l’enfant 

Pour l’enfant, apprendre qu’il n’était qu’un tout petit être dans le ventre de sa mère, se présente d’abord comme une surprise totale. De même, l’idéométrie représente quelque chose d’inédit en science concernant l’âge réel de l’humanité en tant que développement humain scientifique et technologique, et philosophique en son sens le plus large.

Enfant de 12 mois environ	Humanité actuelle
L’enfant apprend ce qu’il est réellement, un jeune enfant, qui a d’abord été tout petit dans le ventre de sa maman.	L’humanité apprend ce qu’elle est en fait, une sorte de personne supérieure en complexité dont l’âge actuel correspond à celui d’un enfant de 12 mois.

Idéotableau sur la <surprise totale de l’enfant face à lui-même>

Dans le cas de l’idéométrie, il faudra donc ce qu’on pourrait appeler des adresses directes et des échanges avec au moins une déité. Et le Dieu de bonté devient à nouveau concevable sur des bases apparaissant comme absolument inédite. Il deviendra possible de croire rationnellement en Dieu et de l’aimer de façon profonde.

L’inspiration du chercheur

Il existe ce qui peut être appelé un mystère de l’inspiration chez le chercheur. D’où vient son inspiration? Vient-elle de son génome? …de ses neurones? …du hasard de ses pensées qui s’entrechoquent? …de son milieu socio-éducatif? Dans le passé, on n’avait guère de doute, l’inspiration venait de l’une ou l’autre des déités ou, en particulier, d’un Dieu créateur de toute chose.

L’enfant montre qu’il a compris le sens d’un mot en suscitant souvent une réaction fortement positive de son entourage. Les manifestations de son potentiel réel semble tomber de nulle part, d’où l’étonnement de l’enfant, un étonnement originel, dans la représentation qu’il comprend en lui-même au sein d’un environnement bienveillant, devant des personnes elles-mêmes surprises par ce qu’il fait et devient.

Ainsi se présente la recherche idéométrique, qui apparaît comme englobée dans son activité même et favorisée par l’inspiration qu’elle suscite.

Enfant (autour de 12 mois)	Humanité actuelle (telle qu’incarnée par l’ensemble global des chercheurs)
L’enfant est aimé comme dans toute famille moyenne (d’après l’actuelle psychologie du développement).	L’humanité, par ses chercheurs, a cette chance particulière d’être à une époque de l’histoire où la recherche scientifique et technologique se porte assez bien (d’après l’histoire récente).
L’enfant est constamment aidé dans son développement d’après le milieu préadapté à son développement, incluant en particulier des parents et une famille dont il ne sait encore presque rien.	L’humanité, par ses chercheurs, est dans son ensemble constamment et <normalement> inspirée de façon à faire avancer son développement, mais encore dans l’ignorance d’où cette inspiration parvient, de ce qu’elle-même est globalement et où cela la conduira.

Idéotableau sur l’<enfant de 12 mois environ>

De par sa nature même, le Modèle de l’enfant nous fait part de ce que nous pouvons – à cette époque-ci de l’histoire – apprendre de plus vrai sur ce qu’est le monde et sur ce que nous sommes.

Le Modèle idéométrique de l’enfant nous dit ceci :

<Les parents essayent surtout de faire comprendre à leur petit enfant qu’ils l’aiment et font pour lui ce qu’ils doivent faire, qu’ils désirent l’aider dans son développement pour qu’il se fasse de la façon la plus heureuse possible.>

Au second degré, le tableau sera lu de façon allusive, c’est-à-dire conformément à la compréhension que fournit ici le Modèle de l’enfant. Il signifie qu’une chose est plus sûre que toute autre pour l’humanité actuelle.

Enfant de 12 mois environ	Humanité actuelle
Cérébralités (réseaux de neurones)	Référentialités (réseaux de chercheurs)
Entrées / sorties de l’information dans les neurones activés	Lectures / publications chez les chercheurs
Langage parentais	Langage idéométrique
Alimenter en informations un grand nombre de réseaux de neurones	Inspirer globalement de nombreux réseaux de chercheurs

Idéotableau sur l’<inspiration des chercheurs>

Les chercheurs continueront donc d’être principalement inspirés dans leurs travaux de recherche par le développement du jeune enfant de 12 mois et plus.

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