Compte-rendu de recherche à partir du General Evolution Research Group (GERG)

juin 2020

Résumé : On fait part ici de prédictions de nouvelles idées scientifiques sur le long terme, incluant de nouveaux concepts, de nouvelles hypothèses, de nouvelles théories, etc., obtenues par des calculs idéométriques à partir des idées scientifiques existant présentement. Cet article fait suite à l’ « Introduction aux mathématiques idéométriques » et une série d’articles (Cf. Agorathèque, 2016-…).

I   Le grand silence

Les chercheurs tendent de plus en plus à croire qu’il n’existe aucune vie intelligente extraterrestre, du moins aucune qui soit décelable ou observable. Une étude de 2018 suggère que la probabilité qu’il n’y ait pas d’autre vie intelligente dans l’univers observable est substantielle et qu’il n’est donc pas surprenant que nous n’en détections aucun signe.(Cf. par exemple, Anders Sandberg, Eric Drexler et Toby Ord, « Dissolving the Fermi Paradox »,‎ 6 juin 2018).

Loin de céder au découragement, le programme de recherche SETI (Search for Extraterrestrial Intelligence) s’avère encore une grande source d’inspiration qui dure ou renaît constamment. On cherche de nouvelles façons de poser le problème. C’est ce qui sera fait ici, au moyen de l’idéométrie, qui est appelée aussi – rappelons-le – le « langage des dieux » (cf. « Introduction aux mathématiques idéométriques »).

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Remarques : La recherche d’une autre intelligence possède une longue histoire, qu’on peut faire remonter à l’Antiquité, en particulier chez Anaximandre (6ième siècle av. J.-C.) ou Lucrèce au (1er siècle av. J.-C.). Anaximandre,par exemple, a évoqué la possibilité d’autres planètes habitées dans la « pluralité cosmique ».

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Que penser des « ovnis », ou « objets volants non identifiés »?

On devra remplacer ici logiquement l’expression d’« objet volant non identifié », ovni, par celui d’ « entité intelligente non identifiée », « eini ». Au pluriel, les einis seront comprises à l’image de ce que nous savons sur les « extraterrestres » comparables à la civilisation humaine, une super-société globale dite « terrestre ». L’humanité mondiale actuelle peut être comparée elle-même à une entité intelligente qui avance, c’est-à-dire qui continue de se développer jusqu’à une sorte de maturité dont nous serions encore loin.

Que sommes-nous donc ?

En nous définissant comme une entité intelligente qui avance vers sa maturité, notre idée du « nous » se transforme. Nous ne sommes plus une espèce biologique, l’Homo sapiens, mais une entité intelligente qui avance comme toute autre entité intelligente possible qui avance, peu importe où elle se trouve.

Mais précisément, comme la mère et le reste de la famille, ils devraient être là tout près, on ne peut plus visibles. D’après le Modèle de l’enfant, les autres membres de la famille devraient être visibles et très audibles. Alors pour quelle raison nous heurtons-nous à un grand silence ? La difficulté serait alors de comprendre leur type de visibilité et d’audibilité.

Des messages incompris

Y a-t-il donc quelqu’un d’autre que l’humanité? Le long terme sera requis pour en prendre conscience, pour savoir si c’est seulement quelque chose en quoi l’on croit, ou si c’est vraiment, ou scientifiquement, quelqu’un, une authentique personne.

Enfant Humanité actuelle
 Cours normal de la vie  Cours <normalde l’histoire
 Envisagé surtout sur le court terme (CT) Envisageable surtout sur le long terme (LT)
L’enfant ne prendra vraiment conscience des autres que lorsque ayant acquis le langage, il échangera des propos avec eux comme avec d’autres personnes. La science ne les reconnaîtra les autres déités comme d’autres entités intelligentes qui avancent, que lorsqu’elle pourra s’appuyer sur l’idéométrie, les idéotableaux en particulier.
L’enfant reconnaîtra une autre personne, puis d’autres… L’humanité devrait reconnaître scientifiquement d’abord une autre déité, puis d’autres…

Idéotableau : D’après le Modèle de l’enfant, il y aurait « quelqu’un » là-haut.

En un sens oui, il y aurait donc « quelqu’un » là-haut. Toutefois ce « quelqu’un » vivrait et penserait dans le long terme et se mouvrait dans le super-espace. Il y aurait là quelque chose pour nous de trop abstrait, d’inimaginable. Serait-ce vraiment quelqu’un ou seulement quelque chose?

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Rappel : Le super-espace est à l’humanité ce que l’espace est à l’enfant, un milieu dans lequel il peut percevoir, se mouvoir et découvrir des tas de choses. Par correspondance, le super-espace est un milieu où l’humanité progresse au moyen de découvertes mathématiques de toutes sortes.

Remarque : Les déités se présentent à nous comme des abstractions idéomathématiques, tout comme par exemple le nombre π ou le nombre dit l’unité imaginaire « i » (la racine carrée de moins 1: √-1 ). Dans ce qui suivra, on demeurera libre de les voir comme des divinités ou comme quelque chose de simplement abstrait, ne serait-ce que par les réponses qu’elles pourront apporter à certaines de nos questions les plus difficiles, et du fait de leur grande utilité éventuelle.

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La recherche idéométrique suppose que les échanges se déroulent également dans le long terme, au cours d’un processus de recherches d’idées et de publications sur des générations ou sur des siècles. Toutefois il est dès maintenant possible de prendre connaissance des nombreuses idéomorphies qui constituent les contenus d’une communication fantastiquement riche et des plus déconcertantes.

S’inspirer de l’entreprise remarquable d’Allen Tough

Ce chercheur donnera des idées à ceux qui voudront utiliser l’idée de respect afin d’arriver à contacter réellement des entités intelligentes au-delà de l’humanité.

En se basant sur l’idée de l’invitation lancée dans et par l’internet, Allen Tough crut possible que d’éventuels extraterrestres intelligents soient en mesure de nous contacter, jugeant que l’humanité est ainsi prête à les accueillir. Ils n’attendraient qu’une invitation en bonne et due forme pour nous apparaître pleinement. Les points communs avec une éventuelle invitation transmise par le langage idéométrique sont frappants. D’après le Modèle de l’enfant, l’entourage maternant de l’enfant – qui représente ceux qu’on appelle extraterrestres pour l’enfant-humanité – observe attentivement ses progrès intellectuels et notamment son acquisition du langage.

Remarque : Allen Tough, enseignant et chercheur canadien à l’Université de Toronto, a contribué de façon marquante à la recherche de type SETI dans les années 1990 et 2000.

 On peut savoir toutefois pourquoi nous n’avons pas pris connaissance encore de leur attention. Ce n’est pas une question d’éloignement physique mais bien plutôt d’incapacité d’entendre ce que ces <personnes> nous disent dans leur propre type de langage, et surtout une incapacité de voir en elles d’authentiques personnes comme celle que l’humanité-enfant devrait devenir elle-même sur le long terme. Il y aurait donc deux types de silences : celui qui découle de l’éloignement et celui qui est dû à l’absence de langage.

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Remarque : Dans le cadre du Modèle de l’enfant, il n’y aura pas d’invitation à proprement parler, mais plutôt un appel plus ou moins pressant, qui pourra être transmis par Internet.

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 Comment distinguer le silence qui n’est dû qu’à l’éloignement de celui qui est dû à l’absence de communication adéquate ?

Deux sondes spatiales, Voyager 1 et Voyager 2, ont été lancées en 1977 afin d’en savoir davantage sur le système solaire, mais elles emportaient en outre symboliquement avec elles des messages à faire décrypter dans un lointain futur par une éventuelle civilisation extraterrestre.

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Remarques : Voyager 1, en particulier, a permis de faire plusieurs découvertes marquantes en ce qui concerne le système solaire et, en particulier la planète Jupiter, sa fameuse Grande Tache rouge, ses anneaux, le volcanisme de son satellite Io, etc. Quant à Voyager 2, il a permis d’observer de plus près que jamais les planètes Uranus et Neptune.

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La réinterprétation idéométrique avec la situation du jeune enfant pourra se faire par exemple comme ceci. L’enfant pousse un cri par la porte ouverte de la maison familiale. Il ne sera guère entendu que par ses proches, le cri se perdant vite à l’extérieur.

Enfant infans Humanité actuelle sans l’idéométrie
 Cri lancé à l’extérieur de la maison  Sondes Voyager 1 et 2 lancée vers l’extérieur du système solaire
 Impuissance de l’enfant à contacter ainsi d’autres personnes Caractère seulement symbolique de la communication avec « quelqu’un » d’autre
 Silence dû à l’éloignement relatif « Grand silence » dû à l’<éloignement> relatif
 Silence, même avec sa famille, dû à l’absence de compréhension d’un langage commun, même si l’enfant entend bien leurs voix  Incompréhension de l’humanité vis-à-vis de <ceux qui lui parlent> même s’ils le font constamment à travers ses propres disciplines de recherches scientifiques

Idéotableau : Les deux sortes de grands silences

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Remarque sur ce cri et ce silence : L’enfant, tout en se rendant à la porte de sortie avec l’aide d’un proche découvrira un certain nombre de choses pour lui nouvelles telles que le trajet jusqu’à la porte, la porte elle-même et l’aspect extérieur de l’entrée de la maison. C’est en gros ce qui correspond à la situation de l’humanité découvrant des détails vers la <porte de sortie de la maison> en plus de remarquer des détails de la ou des personnes qui l’amènent jusque-là. Ces découvertes sont pour lui importantes et sont le gage de découvertes futures de toutes sortes, mais encore nullement de nature à bouleverser l’idée d’ensemble qu’il se faisait déjà de son milieu préadapté et des personnes qui s’y trouvent.

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Pour l’enfant encore inapte au langage, les autres sont d’abord l’équivalent de <planètes inhabitées>. À cet âge, l’enfant ne distingue pas encore les personnes en tant que telles. Il n’entend pas ce qu’elles disent et lui apparaissent comme des déserts.

L’enfant encore inapte au langage L’humanité sans l’idéométrie
Aucune société comme telle  Le silence de la Galaxie
Le petit espace sensoriellement perceptible L’espace physicomathématique

 

L’enfant apte au langage L’humanité munie de l’idéométrie
Les proches en tant que conscients, qui parlent à l’enfant Aucun grand silence, au contraire; les déités parlent à l’humanité et inspirent les chercheurs
Les personnes étrangères, au loin, formant société Les autres déités, dans le super-espace, formant <société>
L’espace connu par le langage beaucoup plus grand que l’espace environnant Le super-espace, beaucoup plus grand que l’espace physique
L’enfant pressent l’existence d’une multitude d’individus. On pourra alors commencer à entrevoir une multitude de déités.

II   L’inspiration

La recherche suppose un milieu approprié qui soit susceptible de faire avancer les chercheurs, et qui leur permette de développer eux-mêmes leurs théories sur le long terme, en même temps que leurs découvertes d’idées nouvelles. L’inspiration des chercheurs est quelque chose d’assez peu connu par la science actuelle. Le mot lui-même est flou. On peut décrire l’inspiration comme une sorte d’idée originale ou d’élan créateur, ou comme une suite d’avènements marquants qui conduit à l’élaboration d’une œuvre.

Précisions : L’inspiration se comprend généralement comme donnant lieu à une idée créatrice d’origine mystérieuse. Elle pourrait être décrite aussi comme une sorte d’intuition, c’est-à-dire une connaissance qui paraît immédiate, saisie sans intermédiaire conceptuel connu. On la verra en outre, ici, comme une entrée d’information très particulières.

L’inspiration dite géniale – ou suivie d’un impact historique constructif — a beaucoup stimulé l’humanité dans le passé. On peut entre autres penser aux réalisations de la civilisation grecque ou du christianisme, penser aux différentes philosophies, en particulier celles de Platon, de Descartes…, aux grandes théories mathématiques et physiques, en particulier celles de Newton, d’Einstein ou des chercheurs qui ont contribué à établir la théorie quantique. Ce sont autant de « grands bonds » au sens idéomorphique, par correspondance avec ceux que connaît le jeune enfant.

L’inspiration scientifique sera donc ici vue comme une source d’information pour l’humanité et souvent une information par elle-même. Ce sera donc une sorte d’entrée d’information (input) alors que le développement qui en découle pour l’humanité peut être vu, lui, comme une sortie d’information (output). Ce type de processus se fait essentiellement dans le long terme historique.

Les chercheurs croient implicitement qu’une suite d’actions globales donne une direction à leurs inspirations successives. Les formes de créativité au niveau des neurones fonctionnent librement en tant qu’afférentes et efférentes. Or l’enfant est également, à son niveau, inspiré par ce que font ou disent les personnes autour de lui, ou encore par ses jeux et, sans doute, par bien d’autres choses et de bien d’autres façons.

De façon plus hautement parlante, on obtient ce qui suit.

Enfant Humanité actuelle
L’enfant stimulé, au centre d’un environnement préadapté à son développement général dans le cours de son apprentissage L’humanité inspirée en tant qu’entité intelligente qui avance et qui se développe au sein d’un univers préadapté pour la recherche et le développement dans le long terme historique

Tableau de l’<inspiration> passée et à venir

Le fait d’être sur le long terme si souvent et si spontanément inspiré en science et en technologie est en rapport avec le fait de constituer l’une des premières étapes de notre développement global.

Pour l’enfant, le milieu doit être tel qu’il le fait progresser dans ses jeux d’exploration et, particulièrement, dans son acquisition du langage lorsque son âge le lui permettra. En outre, une présence maternante est requise afin d’inspirer l’enfant verbalement. On peut attribuer l’origine de l’inspiration de l’enfant au milieu dans lequel il se trouve, y compris ce que les maternantes font pour lui. L’enfant découvrira des idées nouvelles, des mots nouveaux. Et ce ne sera pas qu’au simple hasard qu’il le devra.

Les deux idéotableaux suivants développent l’idéomorphie <enfant> en tant que représentation fidèle de l’humanité passée, présente et à venir au cours des prochains siècles, et la place que l’inspiration y trouve.

Enfant (dans le court terme CT) Humanité (dans le long terme LT)
1.   De la cellule biologique aux nutriments en tant que molécules assimilables par l’organisme De l’individu aux produits du travail humain sous la forme de biens de consommation dans la société
2.   L’eau constituant les deux tiers de l’organisme en tant que véhicule naturel des sels minéraux et des produits d’excrétion L’anthroposphère composée en grande partie des transports et des infrastructures communicationnelles
3.   Sources d’énergie rendant possible la croissance Systèmes d’emploi, d’éducation et de santé rendant possible le développement
4.   Macronutriments : protéinesglucideslipides Formation générale ou technoscientifique
5.   Micronutriments : minéraux, vitamines, oligo-éléments Formations spécialisées, laboratoires, manuels, traités
6.   Maladies de carence Déficits de la formation générale ou technique

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Remarque : Les correspondances entre les idées scientifiques figurant dans ce tableau sont basées sur plusieurs caractéristiques, restées ici implicites, d’ordre physique, biologique (colonne de gauche) ou des sciences de l’éducation (colonne de droite). Il faut comprendre ces idées comme rattachées à la cérébralité de l’enfant (ses réseaux neuronaux) et la référentialité (des réseaux de chercheurs).

Détails supplémentaires sur la <physiologie> et la <psychologie> de l’<enfant>, et de ce qui l’inspire :

Enfant (dans le court terme CT) Humanité (dans le long terme LT)
7.   Travaux musculaires Applications techniques
8.  Chaleur dissipée, thermogenèse (fièvre éventuelle) Déclin des traditions, des préjugés des erreurs du passé (Troubles sociétaux éventuels)
9.  Inspiration quant aux échanges entre les milieux externes et internes, y compris l’inspiration mutuelle et dans les échanges verbaux Inspirations dans la recherche fondamentale, en particulier la recherche idéomathématique
10. Voix maternelle et paroles inspirantes Inspiration à la base de la recherche scientifique et développement humain du savoir, en particulier le savoir idéomathématique
11.  Expression de ses  besoins par l’enfant et actions maternantes de son entourage (actions dont l’enfant n’est pas directement conscient en général) Publications de questions théoriques en science et inspirations des chercheurs (ce que l’humanité scientifique, telle que divisée en ses disciplines spécialisées, ignore de façon assez générale)

Idéotableaux sur la <croissance>, le <développement> et l’<inspiration>

Cet idéotableau nous servira ici comme important principe de méthode servant à aider et guider la recherche scientifique. Nous y reviendrons dans la troisième partie de cet article intitulée « La Rencontre ».

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Remarque : D’après la onzième rangée du tableau, l’enfant ignore presque complètement tout de ce que ses plus proches font pour lui. Il le prend comme un dû ou, dans le cas des idées nouvelles qu’il découvre, comme autant de chances dues au hasard. Par correspondance, les découvertes des chercheurs scientifiques semblent jaillir heureusement de leurs propres actions ou, plus généralement dans la recherche, la découverte de nouvelles idées ne semble guère attribuable qu’au hasard, à la chance ou au génie de certains chercheurs qui en ont, eux et peut-être leur centre de recherche tout le mérite. On évoque parfois la « sérendipité », l’heureuse découverte qui se fait en cherchant autre chose.

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L’idéomorphie <inspiration>

L’inspiration en tant qu’entrée d’informations suscitant des découvertes originales, se présente aussi bien dans le très court terme (mT), dans le court terme (CT) que dans le long terme (LT), les trois temporalités étant celles de phénomènes étudiés par des disciplines séparées entre elles. Les réponses constituent également une idéomorphie. Il s’agit de la <réponse> comme sortie d’information, que ce soit sous la forme neuronale de potentiel d’action dans le mT, ou dans les réflexions en vue de faire une bonne réponse dans le CT, que du processus de référentialité globale dans le LT.

Idéomorphie  Neurone Enfant Humanité actuelle
<Inspiration> « Inspiration » ou excitation Inspiration dans son apprentissage Inspiration dans l’histoire des idées (ou histoire intellectuelle)
<Durée>

(abrégée:<T>)

Très court terme

(mT)

Court terme

(CT)

Long terme

(LT)

<Sélection> Détermination neuronale de la réponse Réflexion et sélection rapide de mots, d’idées Comité de sélection de textes à éditer et publier
<Réponse> Réponse au moyen d’un potentiel d’action neuronal Réponse avec des mots inspirés à l’enfant par sa connaissance du langage Réponse par des publications d’articles, de livres inspirés par l’idéométrie

<À l’écoute de la famille>

Enfant Humanité
L’enfant dès l’utérus est inspiré par ce qu’il entend, en particulier la voix de sa mère, puis celles d’autres personnes de la famille, après la naissance il apprend au moyen de certains sons, puis plus tard par des mots. L’humanité antique est inspirée en mathématiques, en arithmétique en particulier, souvent d’abord en tant que dons obtenus des déités, puis dans la modernité en produit de la recherche mathématique pure et en sciences, puis par des tableaux d’idéoséquences.
Il réagit d’abord en se mouvant dans l’utérus puis, après sa naissance, par l’émission de cris et sons, et par des pratiques sensorimotrices plus élaborées. Les mathématiques sont alors appliquées à des développements théoriques qui deviendront la science moderne, et il y aura d’importants développement technologiques.
D’abord dans l’utérus, l’enfant découvre l’origine des sons vocaux qu’il entend. Il les identifie à ceux de sa mère et, dans une certaine mesure, à ceux du reste de sa famille. L’humanité ancienne attribue d’abord son inspiration scientifique et technique à la divinité puis, dans une certaine mesure, à des philosophes, savants ou autres « génies ».
Après sa naissance, l’enfant réagit en répétant les sons qu’il entend et en imitant ce qu’il voit faire autour de lui, de façon de plus en plus inventive.  L’humanité développe son questionnement philosophique et cherche des théories mathématiques et technoscientfiques de plus en plus avancées.
L’enfant prononce des mots et des phrases et exprime ainsi ses besoins et ses désirs. L’humanité découvre les idéoséquences et les idéotableaux, et elle s’en servira afin de clarifier ses connaissances en les appliquant aux grandes questions et à ses aspirations.

Idéotableau : <le milieu familial>

Comment les éventuelles entités intelligentes plus ou moins identifiables (jusqu’à maintenant appelées extraterrestres) s’y prendraient-elles pour nous inspirer et pour savoir ce que nous publions? Dans le super-espace, l’humanité se situe elle-même de façon plus ou moins précise à partir de l’état de la recherche. Ils en serait de même pour ses <interlocuteurs>. Certaines restructurations mathématiques encore à découvrir se trouveraient affectées par les <messages> que nous envoyons. Sans le savoir, nos publications se trouveraient en contact super-spatialement avec quelque chose de nature inconnue mais en principe accessible au moyen des idéomathématiques. 

En d’autres termes, la publication d’articles sur les résultats de recherche influe à travers une <interface> entre le champ des idéomathématiques découvertes et celles qui sont inconnues, en correspondance avec la façon dont le cerveau détermine des mots et des idées à travers une interface neuronale efférente dans l’espace environnant l’enfant. Inversement, une <réponse> en provenance du super-espace traverse une <interface> entre les structures idéomathématiques de façon à susciter de l’<inspiration> chez les chercheurs, au niveau de leurs neurones d’abord, dans le très court terme mT, puis dans leur court terme ordinaire CT.

Enfant Humanité actuelle
Situation de l’enfant dans l’espace, dans le court terme CT Situation de l’humanité dans le super-espace et dans le long terme LT
Développement cérébral « sensoriel / moteur » sur quelques années Développement référentiel « inspiration / publication » sur des siècles
Émission vocale par certains de ses organes moteurs se développant en quelques années vers une pleine aptitude au langage Publication par des maisons d’éditions et des serveurs informatiques dans un réseau qui se développera encore durant des siècles à venir
Propagation dans l’espace par l’interface organes vocaux / ondes sonores <Propagation> dans le super-espace par l’<interface> (objets physiques) / (courants d’idées mathématiques se développant sur le long terme LT)
Ignorance de l’enfant quant à ses organes vocaux et aux ondes sonores Aucune science encore de la <propagation> et des <interfaces> idéomathématiques concernées dans le super-espace

Idéotableau : <Sensorimotricité>

N.B. : Déterminer les propriétés exactes de ces <interfaces> constituera un ou plusieurs programmes d’études et de recherches idéomathématiques d’un nouveau type sur le long terme, recherches dont les avantages théoriques et l’utilité pratique sont encore inimaginables.

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Remarque : La maîtrise de l’idéométrie signifie la pleine compétence de l’usage de ce type bien particulier de langage. Elle ne pourra être acquise que dans le long terme.

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L’humanité en tant que déité

Les tableaux idéométriques inspireront de plus en plus les chercheurs sur le long terme LT. Il en découlera des recherches et des découvertes sur des sujets scientifiques proches de ceux des tableaux, ou qui en explicitera les significations.

<Structure complète> Cellule Être humain Humanité
<Élément de tout un ordre de réalité> Élément de tout organisme Élément de toute société humaine Élément des <sociétés> de déités
<Élément constitutif> de la structure complète La cellule, faite d’atomes et de molécules L’être humain, fait de cellules et d’organes La déité, constituée d’humains et de leurs regroupements en villes et en nations
<Cumulation> des <éléments constitutifs> de la <structure complète> La cellule : pleinement matérielle L’être humain : pleinement matériel et pleinement vivant L’humanité (déité) : pleinement matérielle, pleinement vivante et pleinement humaine

Idéotableau : <Substrats matériels récurrents, vivants ou humains, des structures complètes>

Précisions et mise au point : On peut croire en l’existence mathématique du nombre π, mais non en son existence physique. En ce sens, la déité à envisager n’est pas en soi un objet de foi religieuse, mais elle est plutôt une sorte d’être abstrait idéomathématique. Y a-t-il donc quelqu’un là-haut ? Formellement oui, mais sur le fond seulement de façon ambiguë.

 Le rôle de l’inspiration dans la croyance au divin

 Nos données sur les croyances au divin remontent à la préhistoire. On peut supposer que des déités proches ou de type <familial> inspiraient les chasseurs et leurs collectivités. Par la suite, elles auront motivé les agriculteurs du début du Néolithique. Les déités étaient en lien avec la fertilité. Elles auront exprimé l’inépuisable mais variable fécondité de la Terre.

Les grandes déesses les plus connues, telles Ishtar à Babylone ou Déméter en Grèce expriment « la sacralité de la vie et de la fertilité, mais aussi le caprice et la cruauté. D’un côté, elles prodiguent la vie, la force et la fécondité ; à l’opposé, elles apportent la guerre ou les épidémies. Presque toutes sont des déesses de la vie, de la fertilité et de la mort tout ensemble. En un certain sens, on peut déchiffrer dans leur personnalité la valorisation religieuse de la vie cosmique, avec tous ses mystères et toutes ses contradictions. » (Mircea Eliade, « Mythologies Dieux et déesses », Encyclopaedia Universalis)

La <mère> rend possible la croyance en ces déesses : La situation correspond à la mère autonome. Tout dépend d’elle, de ses priorités et de ses décisions, peu compréhensibles pour l’enfant. Par le langage, il pourra en savoir davantage, mais de façon schématique, très simple.

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Remarque : Ces croyances nous rappellent que l’enfant dans l’utérus dépend absolument de sa mère autonome, que rien n’est en soi susceptible d’obliger à conserver en elle le fœtus.

Enfant Humanité actuelle
Neurones : influx nerveux entrant / sortant (fraction de seconde mT) Personnes : inspiration / publication
Personnes qui inspirent l’enfant dès sa vie intra-utérine (jours ou mois CT) Déités (« dieux » et « déesses » (siècles et millénaires LT)
Représentation de la mère chez le fœtus <Autonomie> de la <mère> sous l’aspect des grandes déesses de l’Antiquité
Autonomie de la mère <Autonomie> de la <mère>

Tableau idéothéologique

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Remarque : De façon inattendue, l’idéométrie se trouve-t-elle ainsi à donner raison aux anciennes croyances mythiques ? Peut-être, mais ce ne serait toutefois pas à prendre à la lettre puisque les élaborations idéométriques, par nature, sont conformes aux données de la science moderne, notamment de la philosophie, de la physiologie, de l’histoire et de la préhistoire. On pourra ainsi reconnaître le rôle véritable de leurs inspirations théologiques.

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Il y a au moins deux sortes de rencontres inspirées avec les déités. Soit les déités inspirent des idées originales, soit elles inspirent des façons originales de les publiciser sur le long terme LT. Par exemple, on fonde une religion qui attirera beaucoup de fidèles en leur inspirant leur piété et le recrutement des adeptes. Les prières auront ainsi de l’effet sur le long terme, par exemple en ce qui concerne tout particulièrement les récoltes, aléatoires dans le court terme, mais rentables dans la longue durée dans une région donnée du monde, surtout lorsqu’elles inspirent de nouvelles idées, récits, inventions relatives à l’agriculture.

Dans l’histoire de la science, y compris la théologie et les sciences religieuses, nombre de publications auront été suffisamment influentes, riches en idées, pour que s’enchaîne continuellement le cycle (publication de nouveaux textes) / (inspiration de nouvelles questions) à traiter, de nouveaux problèmes à résoudre, de nouvelles hypothèses à vérifier ou de nouvelles théories à tester.

L’humanité encore constamment <aidée>?

Tout comme le sont encore les scientifiques modernes, les savants grecs étaient incapables d’expliquer l’efficacité indéniable de leurs meilleurs modèles de façon scientifique et se contentaient d’invoquer la « perfection » de la symétrie de base. Eux aussi auraient sans doute pu évoquer ce que le physicien Eugen Wigner, beaucoup plus tard, a appelé la « déraisonnable efficacité des mathématiques dans les sciences de la nature ». L’idéotableau suivant fait <parler> le caractère préadapté des capacités idéomathématiques de l’humanité.

Enfant Humanité actuelle
L’extraordinaire capacité du jeune enfant de percevoir les sons des phonèmes La « déraisonnable efficacité des mathématiques dans les sciences naturelles »
L’extraordinaire façon dont le jeune enfant acquiert la capacité langagière La « déraisonnable efficacité des idéomathématiques dans les sciences naturelles ou humaines

Idéotableau : Quatre énigmes en une seule

III   La Rencontre