Compte-rendu de recherche à partir du General Evolution Research Group (GERG)
Octobre 2020
On partira de l’idée ici que l’informatique et l’ordinateur idéocorrespondent approximativement au système nerveux autonome et au cervelet, cette partie de l’encéphale qui joue un rôle essentiel dans toute motricité volontaire.
Disposant d’une autonomie secondaire, le cervelet contribue au contrôle des mouvements complexes que l’enfant apprend progressivement à effectuer. Quelle que soit leur complexité, le cervelet sert à les contrôler et les coordonner sans que l’individu n’en soit distinctement conscient. Sans cervelet, il nous serait impossible en pratique de marcher, ou même de nous tenir debout. Il nous serait difficile de faire les gestes les plus simples de la vie qui demandent plus ou moins un certain degré de précision, et sans cervelet nous serions incapables d’apprendre à réaliser des tâches plus ou moins complexes. On verra ici, entre autres choses, que le cervelet peut être mis en idéocorrespondance approximativement avec l’intelligence artificielle globale que les sociétés humaines mettent progressivement sur pied à notre époque.
L’informatique est explicitée ici comme devant être prise au sens de la référentialité, c’est-à-dire au sens de la façon dont les chercheurs la considèrent, en se référant aux textes les plus significatifs pour leur propre recherche. Quant à lui, le cervelet est envisagé comme un objet d’étude, ce qui signifie ici qu’il est analysé au sens de la cérébralité, c’est-à-dire des rapports interneuronaux de façon à correspondre idéométriquement à l’informatique :
| Être humain individuel (cérébralité) | Humanité (référentialité) |
| Le cervelet peut être compris comme ensemble de rapports cérébraux neuronaux permettant d’effectuer les gestes appris. | L’intelligence artificielle peut être traitée comme un ensemble de rapports référentiels entre producteurs humains de textes et de lecteurs sur ce sujet, permettant à la société d’effectuer un grand nombre de tâches intégrées dans son fonctionnement normal. |
Idéocorrespondance la cérébralité du cervelet et la référentialité de l’intelligence artificielle
Le toucher de l’enfant se développe de façon complexe en relativement peu de temps. L’enfant deviendra vite de plus en plus habile à manier des objets. Il apprendra des routines en tant que facultés acquises par l’habitude. Il y a certains risques, en général négligeables, que certaines routines apprises soient exacerbées et deviennent des manies pathologiques. Une telle situation correspondrait au risque qu’une humanité future soit aux prises avec une intelligence artificielle défectueuse qui l’obligerait à se comporter de façon dysfonctionnelle ou mal adaptée par exemple face à certains problèmes environnementaux ou de dépenses inutiles devenues excessives…
| Enfant en tant que cérébralité | Humanité actuelle en tant que référentialité |
| Le cervelet de l’enfant l’aidera à devenir autonome, non sans certains risques quant à son développement personnel. | L’intelligence artificielle (IA) sera en principe au service de l’humain, mais non sans certains risques sur le long terme dont dépendra l’avenir de l’humanité. |
Idéocorrespondances entre l’idée générale du cervelet et celle de l’IA distribuée
Les dysfonctionnements pathologiques ne sont pas nécessairement à craindre, mais ils sont toujours possibles.
Myélinisation et progrès des technologies
| Enfant | Humanité actuelle |
| Après la naissance : système nerveux de plus en plus myélinisé | Modernité : communications qui se transforment par la technologie moderne |
| Cerveau myélinisé et cervelet de plus en plus développé | Technologie moderne et intelligence artificielle de plus en plus efficace |
| Cas de dysfonctionnement quand même possible; syndrome cérébelleux : marche difficile, station debout instable… | Cas du virus informatique ou autres logiciels malveillants dont les applications mathématiques constituent des risques |
Idéotableau suggestif : Myélinisation et technologies
(())